C’est en plein combat aux JO de Londres en 2012 qu’elle se fracture la malléole.
Elle poursuit malgré la douleur mais perd son combat, brisée par la douleur.
Une seconde blessure peu avant les JO de Rio en 2016 compromet ses chances de participer à la compétition.
Elle entend alors parler d’hypnose pour la première fois par le kiné qui la soigne, lui-même formé aux techniques d’Olivier Madelrieux.
L’hypnose deviendra l’une de ses meilleures armes.
SE PRÉPARER POUR DONNER LE MEILLEUR SANS S’OCCUPER DE GAGNER
Sandrine Martinet : Les premières séances d’hypnose ont donné rapidement des résultats.
L’entrainement reprend et je m’envole pour les Jeux Paralympiques de Rio où je remporte la médaille d’or dans ma catégorie !
Mais il n’y a rien de magique dans tout ça. L’hypnose n’est pas magique. Pour qu’elle fonctionne, il faut la pratiquer régulièrement, l’intégrer dans sa routine quotidienne.
En tant que sportive de haut niveau, j’ai l’habitude de travailler le geste parfait encore et encore.
L’hypnose fonctionne de la même façon. La répétition et l’ancrage de croyances positives, spécifiques permettent d’apprendre à gérer avec beaucoup plus de fluidité les moments de stress et de vaincre les croyances limitantes.
Pourquoi avoir choisi la méthode d’hypnose de performance d’Olivier Madelrieux ?
Sandrine Martinet : C’est la méthode claire, exprimée de façon scientifique et cartésienne d’Olivier Madelrieux qui m’a convaincue. J’avais besoin de comprendre l’hypnose. Comment ça marchait. Olivier a su par son approche argumentée, précise m’expliquer le fonctionnement du conscient, de l’inconscient, du subconscient.
Aujourd’hui, je ne pourrai plus me passer de l’hypnose. Elle fait partie de mon quotidien. Elle prend également une place croissante dans la pratique de mon métier de kiné.
Je vais approfondir d’ailleurs ma formation en hypnose auprès d’Olivier Madelrieux, car je suis convaincue que la préparation mentale est un atout majeur dans la récupération et l’entrainement d’un sportif qu’il soit de haut niveau ou simple amateur.
Comment l’hypnose vous a-t-elle appris à gérer le stress ?
Sandrine Martinet : Lors d’une compétition, un judoka ne sait jamais quand il va lutter. Cela dépend de l’ordre de passage, de la durée des combats précédents. Pendant toute la période d’attente, la tension monte et l’on est face à son futur adversaire. Un tête à tête inconfortable au cours duquel beaucoup de choses se jouent. Grâce aux méthodes d’hypnose de performance développées par Olivier Madelrieux, j’ai appris à gérer ces périodes d’attente et à les apprivoiser pour en faire une force.
Je sais mettre à distance tout l’environnement extérieur pour rester centrée sur mon objectif. Bruit, douleur, fatigue, inconfort… l’hypnose permet de surmonter tous ces désagréments.
Grâce à l’hypnose, j’ai appris à capitaliser sur mes capacités.
J’ai travaillé l’équilibre, la confiance en moi, la concentration.
Je sais désormais mettre « un focus » sur mes objectifs et exprimer mon meilleur judo au moment où j’en ai besoin.
Quel est votre prochain défi ?
Sandrine Martinet : Je suis sélectionnée pour être la porte-drapeau de la délégation française à Tokyo. Ce serait une jolie conclusion à ma carrière professionnelle. Les votes seront ouverts au public à partir du 11 juin ! Un homme et une femme seront nommés. Je croise les doigts !
J’aimerais également m’impliquer dans la promotion du sport au féminin, du handisport à tous les niveaux.
J’aimerai faire partager mon expérience. Dire à tous qu’il est possible de réaliser ses rêves, mais que pour cela il faut contribuer. Il ne faut pas juste vouloir, il faut se donner les moyens. L’hypnose est un moyen !
Pour découvrir la formation d’hypno-performance d’Olivier Madelrieux : je clique ici