Arrêter de fumer, c'est comme sortir de prison !
On comprend qu'on en redemande !
La cigarette vous enferme dans un schéma de dépendance dont il n'est pas toujours facile de se débarrasser.
Car sous ces faux-semblants de sociabilité, de levier pour rompre la glace, pour se donner une contenance, ou calmer une sensation de stress, la cigarette vous ligote. Elle crée une contrainte financière, psychologique, physique, psychique voire émotionnelle de plus en plus importante.
Elle vous impose son rythme. Lorsque l'envie se manifeste à vous, vous devez tout arrêter séance tenante : jouer avec les enfants, travailler sur un dossier urgent, quitter la route des yeux le temps de l'allumer en conduisant...
Et n'insistons pas sur les ravages qu'elle provoque sur votre peau, vos cheveux, vos dents, votre haleine, vos poumons et l'ensemble de votre organisme...
La vraie question à se poser est : mais pourquoi je m'inflige ça ? De quoi me punis-je pour m'inoculer chaque jour une dose plus ou moins importante de poison ?
Nous ne sommes pas tous égaux devant l'addiction
Eh oui, dame Nature dans ce cas comme dans beaucoup d'autres n'est pas tout à fait juste. Elle distribue inégalement notre niveau de résistance à l'addiction. En cause, les neurotransmetteurs, ces messagers chimiques du cerveau responsable de nos humeurs.
Les substances actives de la cigarette affolent les neurotransmetteurs et dérèglent leur fonctionnement, à un degré plus ou moins important lié au niveau de tabagisme et à la sensibilité particulière de ces neurotransmetteurs. Pas tous égaux on vous dit !
Ici, la dopamine (hormone de la récompense), la noradrénaline (augmentation de la fréquence cardiaque) et la sérotonine (dite "hormone du bonheur") sont excitées pas les 800 substances chimiques contenus dans une cigarette.
C'est pour cette raison, cette sensibilité des neuro transmetteurs que pour certains d'entre nous, arrêter le tabac est juste une question de volonté. On décide d'arrêter et on arrête du jour au lendemain sans effort, sans regret, sans difficulté aucune.
Ça existe, mais c'est plutôt rare.
Chez ses heureux veinards, la résistance à l'addiction est forte. Les neurotransmetteurs sont capables de générer une forme de mobilisation des ressources qui résiste à l'appel de la nicotine.
Mais pour de nombreux majorité des fumeurs, l'arrêt du tabac ressemble à l'Ascension de l'Everest en tong, un truc vraiment pas facile !
Fumeur heureux ou futur ex-fumeur motivé !
Il existe de nombreux protocoles d'arrêt du tabac par l'hypnose. Avant d'en choisir un, il convient de faire un diagnostic préalable de la motivation du sujet.
S'il est heureux dans sa consommation ou encore indécis dans sa décision... "Je voudrais déjà réduire ma consommation pour commencer", "J'envisage d'arrêter un de ces jours". Il n'est simplement pas prêt.
Si vous êtes dans ce cas, aucun protocole ne pourra fonctionner. Vous n'êtes pas encore suffisamment motivé pour arrêter.
Votre décision doit maturer encore.
Sevrage tabagique et hypnose
Le Dr Olivier Madelrieux a développé plusieurs protocoles d'hypnose permettant l'arrêt du tabac en fonction du profil du sujet.
L'anamnèse est donc une étape cruciale de l'hypnothérapie dans ce cas. Cette phase d'échange et d'écoute permettra au praticien d'opter pour la technique la plus adaptée.
Certains protocoles sont doux et vont aller résoudre des problèmes de confiance en soi ou d'inconfort personnel qui ont trouvé un refuge dans la cigarette.
Dans d'autres situations, le protocole est plus intense pour créer un effet de rupture fort, voire de rejet, de dégoût.
Mais dans tous les cas, la régression à la cause est indispensable pour prévenir les rechutes ou la bascule vers d'autres addictions compensatrices : chocolat, sucre, alcool, drogue, jeu...
Pour sortir de cette prison toxique, le Dr Olivier Madelrieux a développé plusieurs approches d'arrêt du tabac par l'hypnose :