Etre coach, un rôle particulier, une posture professionnelle
S'il est un métier qui doit plus qu'un autre faire la preuve de son sérieux, c'est bien celui de coach.
Depuis plus de 30 ans, on voit fleurir des coachs dans tous les domaines ! Une multiplicité d'approches, souvent très professionnelles (mais pas toujours), qui peut nuire à la compréhension de ce qu'est un coach au sens où nous le développons dans nos formations de coaching d'excellence.
Quelle est la posture d'un coach ?
En suivant nos formations, vous allez apprendre à vous positionner réellement en tant que coach professionnel. Une posture indispensable pour aider, conseiller et permettre aux personnes qui viennent vous voir d'atteindre leur objectif.
1. Le coach se tient dans une posture claire et déontologique.
En tant que coach vous n'êtes ni l'ami, ni le confident, ni le thérapeute et encore moins le gourou d'une personne. Vous n'êtes pas une bouée de sauvetage, ni un sauveur, vous êtes un professionnel de l'accompagnement et un révélateur de potentiel. Il faut toujours avoir cette idée clairement en tête car il peut être grisant de sentir son pouvoir sur une personne en proie au doute.
2. le coach est tourné vers l'avenir
Le coach est orienté vers demain. Il ne soigne pas les blessures du passé. Cette étape doit être prise en charge éventuellement par un thérapeute.
Le coach accompagne une personne à partir d'une situation donnée, pour lui faire atteindre un objectif clair, mesuré et atteignable. Il lest inutile de faire croire à une personne de 60 ans qui n'a jamais chanté, qu'elle fera une carrière internationale dans la chanson, même si c'est son plus grand rêve !
Le coaching est avant tout une pratique orientée vers l'efficacité et ancrée dans le réel, même si elle intègre volontiers des pratiques telles que l'hypnose, la suggestion ou la visualisation.
3. un rôle d'écoute
Le rôle du coach est largement dans un travail d'écoute destiné à faire éclore les solutions qui sont déjà disponibles chez la personne coachée de façon inconsciente.
Ainsi, il détecte les blocages qui empêchent le sujet de réaliser son objectif. On part d'un état des lieux, clair et posé comme socle de départ. L'anamnèse est donc un des éléments clés d'un coaching réussi.
4. le coach n'est pas un juge
Le rôle du coach consiste faire prendre conscience des peurs, des doutes. Son jugement, sa morale ou ses valeurs personnelles ne doivent jamais être prises en compte dans l'accompagnement. Il est neutre et bienveillant en toute occasion.
5. le coach ne prend pas les décisions
Un bon coach ne se substitue pas à son client. Il n'est pas là pour orienter ou décider à sa place mais bien pour mettre la lumière sur les chemins qui s'offrent à la personne pour atteindre son but.
La différence est parfois subtile et il peut être même tentant de valider une option plutôt qu'une autre tant elle semble évidente. Mais le coaching est d'abord un chemin vers l'autonomie de la personne, se substituer à elle serait donc contre-productif ! Le coach n'est donc pas un mentor que l'on suit, c'est au contraire un révélateur qui affûte le sens critique et valorise les progrès et les atouts du coaché.
La personne ne sait pas ? Elle doute ? Elle attend une validation ? La réponse est en elle. Au coach d'encourager et de laisser de place pour la faire éclore !
Pour en savoir plus sur nos formations en coaching, cliquez ici